Peu contraignant, simple à mettre en œuvre et sécurisant, ce statut est synonyme d’indépendance professionnelle et de travail en solo. Un bon choix pour développer sa fibre entrepreneuriale et créer sa petite entreprise.
Auto-entrepreneur : une réflexion préalable
Vérifier que l’activité que j’ai choisie est compatible avec le régime de l’auto-entrepreneur,
Évaluer si l’activité est adaptée au régime de l’auto-entrepreneur,
Déterminer quelle sera mon activité principale si je veux avoir plusieurs activités.
Une déclaration d’activité simplissime
Le grand moment est arrivé ! Je vais enregistrer ma nouvelle entreprise. Il me suffit de remplir une déclaration en ligne sur le portail officiel des auto-entrepreneurs, ou auprès d’un Centre de Formalités des Entreprises (CFE). L’Urssaf a mis en place un numéro spécial d’aide et de conseil sur l’auto-entreprise : 0821 08 60 28 (0,12€/min).
Mais comme je suis avant tout entrepreneur, j’ai plutôt intérêt à tenir une comptabilité à jour ! La mienne aura la particularité d’être soumise à des obligations allégées.
Régime fiscal de l’auto-entrepreneur
Fiscalement, deux options sont possibles avec une auto-entreprise :
Le régime fiscal de la micro-entreprise avec application du barème progressif de l’impôt sur le revenu. Mon chiffre d’affaires est plafonné. Le plafond annuel est fixé à 32 900 euros pour la grande majorité des prestations de service. Il est de 82 200 euros pour les activités de vente et pour certains hébergements.
Le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu (régime micro-social).
Cotisation foncière des entreprises (CFE) uniquement pour l’année de début d’activité. Les années qui suivent, par contre, je serai soumis à la CFE dans les mêmes conditions que les autres entreprises. Certaines corporations (comme les sportifs, les coopératives agricoles ou encore les compositeurs, chorégraphes ou traducteurs) peuvent bénéficier d’exonérations de la CFE sous certaines conditions.
Enfin, je garde la liberté de choisir la périodicité de la déclaration de mon chiffre d’affaires : mensuelle ou trimestrielle.
Le calcul des cotisations sociales et des impôts est simple. Il porte sur un pourcentage du chiffre d’affaires. S’il n’y a pas d’activité, il n’y a pas non plus d’impôt !